Comment ça fonctionne une cigarette électronique ?

Je vais tenter de  répondre de manière simple, parce que dans le fond, ce n’est pas très compliqué. Pour rappel, j’écris principalement pour des débutants ou des personnes s’intéressant au sujet.
En résumé, une cigarette électronique, c’est :

• Une batterie pour l’électricité
• Un dispositif de chauffe (alimenté par la batterie)
• Un réservoir pour le liquide
• Du liquide (e-liquide)

Voilà, vous voyez, ce n’est pas très compliqué, maintenant je vais aller un peu plus loin.

Les batteries pour cigarettes électroniques :

Par défaut dans le petit monde le l’e-cigarette, on appelle batterie la partie de la cigarette électronique contenant les accus, et le dispositif « d’allumage » de l’électricité.
Elles sont rechargeables, sauf pour les cigarettes jetables.

Batteries automatiques :

On trouve les batteries automatiques sur la plupart des modèles ressemblant à des cigarettes classiques. On les appelle « automatiques » car elles détectent quand vous « tirez » sur votre cigarette électronique et alimentent automatiquement le dispositif de chauffe en électricité sans que vous n’ayez rien d’autre à faire qu’aspirer.
Elles sont en général pourvues d’un dispositif lumineux pour indiquer quand elles sont actives : le fameux faux bout rougeoyant (parfois bleu) au bout de la cigarette électronique.

Batteries manuelles :

On trouve les batteries manuelles en général sur des modèles de cigarettes électroniques plus évoluées (peu importe la taille). On les appelle « manuelles » car elles nécessitent une action de votre part pour faire alimenter en électricité le dispositif de chauffe, souvent sous la forme d’un bouton sur lequel vous devez appuyer et qui s’allume pour indiquer l’activation.

Informations complémentaires sur les batteries :

Comme tout dispositif électrique rechargeable, elles ont une durée de vie limitée (quelques mois en général).
Plus la batterie est grosse, plus l’autonomie est importante : sur des modèles taille cigarette l’autonomie moyenne est de deux heures de « vape » en moyenne. Sur de plus gros modèles, on va plutôt vers les 4, 6 heures, etc.
Certaines batteries sont à voltage variable (un réglage en plus sur la batterie) pour s’adapter au dispositif de chauffe choisi. A réserver aux utilisateurs avancés.
Sur certains modèles de batteries, on peut changer les accus une fois qu’ils sont usés. Idem, en général ça concerne les utilisateurs avancés.

Les dispositifs de chauffe pour cigarettes électroniques :

Comme son nom l’indique, le dispositif de chauffe est là pour chauffer le l’eliquide et donc générer la fameuse « vapeur » des cigarettes électroniques : c’est le fameux atomiseur.
Je ne vais pas détailler ici le fonctionnement de l’atomiseur (il y en a trop de différents), sachez juste qu’il est alimenté en électricité par la batterie et en liquide par le réservoir de liquide.
Le mode de fonctionnement de l’atomiseur est directement lié au type de réservoir utilisé et d’ailleurs, bien souvent l’atomiseur et et le réservoir forment un seul et même « objet », on parle alors souvent de cartomiseur (cartouche + atomiseur).
Le liquide est apporté à l’atomiseur par différents moyens, mèches, aspiration, contact direct, se transforme en vapeur sous l’effet de la chaleur qui est ensuite aspirée par le vapoteur.
Certains atomiseurs peuvent être nettoyés, mais ils ont tous une durée de vie limitée (de quelques jours à quelques mois en fonction du modèle).
Sur les modèles de cigarettes électroniques les plus connus du grand public (celles qui ressemblent le plus à des cigarettes ), bien souvent le cartomiseur (atomiseur + cartouche) est jetable car la cartouche ne peut pas être rechargée.

Le réservoir d’e-liquide :

Encore une fois, il peut prendre de nombreuses formes et est bien souvent couplé avec l’atomiseur.

Cartouche à bourre :

Ce type de cartouches est le plus fréquent sur les modèles ressemblant à des cigarettes. Il s’agit en gros d’un tube contenant une bourre que l’on charge en e-liquide. Au centre se trouve un tube plus fin servant d’accès à l’atomiseur et de chemin pour la vapeur.
Couplé avec un atomiseur, on parle alors de cartomiseur.
La cartouche à bourre peut être rechargeable (avec son propre liquide), ou jetable (contenance moyenne équivalent à 10/15 cigarettes).

Cartouche sans bourre : (à défaut d’un autre nom)

Parfois appelée Tank, il s’agit d’un réservoir transparent que l’on remplit d’e-liquide. C’est ce type de système que l’on trouve sur les modèles de type Ego par défaut.

Les clearomiseurs :

Je les place dans les réservoirs, même si ils contiennent leur propre atomiseur. Il s’agit d’un réservoir de liquide avec une assez forte contenance. L’atomiseur se trouve dans un tube central, entouré du liquide qui est apporté à l’atomiseur par capillarité via des mèches trempant dans le liquide. On parle de clearomiseur car le tube contenant le liquide est transparent et on peut voir la quantité restante. Certains sont même gradués.

Le e-liquide :

Composé principalement de Propylène Glycol (PG) et/ou de Glycérine végétale (VG en anglais dans le texte) sous différents dosages (on parle de 70 /30, de 80/20, 50/50, 100% VG… pour parler de la proportion de ces deux produits dans votre e-liquide).
Ces deux produits ont la particularité de s’évaporer très rapidement quand ils sont chauffés, ils sont la base du secret de la vapeur des cigarettes électroniques.
Votre e-liquide contient ensuite différents produits, principalement des arômes alimentaires, et peut contenir différents dosages de nicotine, voire pas du tout. Tout dépend du fabriquant.
Attention, les liquides à fort dosage de Glycérine Végétale ne conviennent pas à tous les modèles de cigarettes électroniques et peuvent très rapidement encrasser vos atomiseurs.

Et au final, tout ça combiné, ça fait quoi ?

Quand vous activez votre batterie (soit manuellement, soit en aspirant pour les batteries automatiques), l’électricité transmise à l’atomiseur lui permet de chauffer. Il chauffe donc le liquide en contact avec sa résistance (apporté soit par la mèche, soit par la bourre, soit par un autre système) et le transforme en vapeur, il ne vous reste plus qu’à aspirer la vapeur via l’embout prévu à cet effet, et voilà, vous vapotez joyeusement.
Les ensembles atomiseur et réservoir sont prévus de façon à ce que l’air puisse circuler aisément, ce qui permet l’aspiration de la vapeur.